lundi 30 décembre 2013

poème de l'essence



Le beau poids de ton corps
me fit savoir,...
qu'il n'y avait pas de fin,
que nous étions et sommes un,
qu'aussi loin sont
les montagnes,
qu'aussi profondes sont les mers
je serai ici
et retournerai avec toi
dans un lieu,
où la faim
et la solitude
n'existent pas,
dans le lieu où
vont dormir les rêves...

C'est pourquoi il n'y a pas d'horizon,
ni nuages,
ni distances,
ni plans,
ni mondes,
qui puissent séparer
ce qui est un,...

Comme toi et moi,
deux atomes fous
toujours en fuite.
Comme toi et moi
se tournant et se retournant
jusqu'à une nouvelle fin.

Antonio Alvarez de Garmedia

21:01
29/12/2013
Murcia
Europe
Le Monde



Pour Gilles
qui vient de mourir
en disant à son fils et sa femme
que nous ne mourrons pas
tant que nous nous souvenons dans l'amour.



Traduction: Philippe Gastrein
10:41
30/12/2013
Archena
Péninsule ibérique
le même monde.

El bello peso de tu cuerpo
me hizo saber,..
Que no habia final,
que éramos y somos uno,
que por lejos que estén
las montañas,
que por profundos sean los mares
allí estaré
y volaré contigo
a un lugar,
donde el hambre
y la soledad
no existen,
al lugar donde
van a dormir los sueños,..

Por eso no hay un horizonte,
no hay nubes,
no hay distancias,
no hay mapas,
no hay mundos
que puedan separar
lo que es uno,..

Como tu y yo,
dos átomos locos
en fuga constante.
Como tu y yo
dando vueltas,
hasta un nuevo final.


Antonio Alvarez de Garmendia.
21:01 (+1GMT)
29/12/2013
Murcia.
Europa.
El Mundo.


Para Gilles que acaba de morir
y diciéndole a su hijo y a su esposa,
que no morimos
mientras nos recuerden con amor.

tete